UN AMOUR À L'AUBE, AMEDEO MODIGLIANI - ANNA AKHMATOVA
De ELISABETH BARILLÉ
Grasset
16,90
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«Un amour à l'aube, Amedeo Modigliani - Anna Akhmatova»
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Présentation
Tout commence dans une salle de vente parisienne avec une tête en pierre signée Modigliani : Elisabeth Barillé croit y reconnaitre le singulier visage de la poétesse russe Anna Akhmatova. Non sans raison. Quelques mois auparavant, en effet, au musée Akhmatova de Saint-Pétersbourg, un dessin de Modigliani avait arrêté en elle cette énigme: « Ces mèches folâtrant sur l’exquise distorsion de la nuque, légères et folles, comme au front d’une enfant, ce détail adorable, est-ce l’amitié ? Est-ce l’amour ? » Commence alors l'enquête. Au fil des indices récoltés avec patience – lettres, poèmes, journaux intimes, photographies, dessins, – l'auteur retrace peu à peu leur rencontre, en 1910. Anna est une jeune mariée ; Amedeo un homme libre. Deux jeunes êtres, dévorés par la passion de l'art, dans le Paris des grandes crues.
Elisabeth Barillé nous offre la résurrection de deux figures à l’aube de leur destin, deux créateurs en pleine quête, s’aimant dans un français malhabile, et naviguant entre deux pays, deux milieux, le Montparnasse des débuts du cubisme et les dandys poètes de « La Tour » d'Ivanov, à Saint-Pétersbourg. Un amour à l’aube est une révélation : quelques jours de passion, presque irréels, enfin rendus à nos mémoires.
Amedeo Modigliani et Anna Akhmatova n'ont du se rencontrer qu'une dizaine de fois au début du XXième siècle. Quelques mois tout au plus.
Pourtant, en 1910 lorsque la poétesse russe découvre Paris comme en 1911 lorsqu'elle y reviendra voir son Italien, ces doux moments changeront leur vie. De ces quelques jours de passion, nous ne conservons que peu de traces. Purges soviétiques, discrétion des amants, seuls ont parcouru les années un dessin de Modigliani figurant la poétesse russe, et quelques têtes en pierre de l'artiste italien. C'est la découverte de cette dernière oeuvre qui va déclencher chez Elisabeth Barillé l'envie de mettre des mots sur leur rencontre, de se replonger dans le Paris des années 1910, dans le Saint Pétersbourg de la fin du symbolisme russe.